En raison de la pandémie actuelle, nous avons pris la décision d’annuler l’édition 2020 du festival des Escholiers.
Prenez soin de vous.
Dans Insoumise Camille Claudel, l’œuvre artistique est omniprésente et rend hommage à Camille Claudel, artiste sculpteur, comme elle aimait à se définir elle-même.
Trop souvent centrée, par le passé, sur son histoire d’amour tumultueuse avec Auguste Rodin, la vie de Camille est mise ici en lumière autour de sa personnalité, de sa passion pour ce métier que trop d’entraves auront tenté de rendre invisible.
Insoumise Camille Claudel se veut être un temps suspendu sur la vie de l’artiste, en explorant sa farouche volonté de devenir et d’être elle-même, sans concession, sans compromis, dans une fidélité entière à son génie. Certes, Rodin est présent, mais l’auteure a souhaité que le buste qu’avait créé Camille soit de petite dimension vis-à-vis de ses autres œuvres : car ces dernières prennent volontairement une place importante dans la scénographie.
Une étude précise de toutes les correspondances que nous laisse à lire l’héritage épistolaire de Camille a rendu possible ce travail d’écriture où, chaque situation, chaque phrase et chaque mot sculptent avec vérité les méandres psychiques de la vie de Camille.
En écho à la modernité de cette artiste – tant dans son art que dans sa vie de femme – la scénographie fait appel à un espace sonore omniprésent et à l’outil vidéo, tous deux reflets actuels de cette riche personnalité
Un psychanalyste …le meilleur ! Un patient…peu ordinaire .Un duel sans merci entre deux, hommes entre deux mondes, dans un thriller où chacun doit sauver sa peau. Qui l’emportera ? Peut- il seulement y avoir un vainqueur ?
Un soir, Pierre et Laurence trouvent un billet de cent euros dans leur salon. Puis plusieurs. Des liasses de billets viennent chaque jour envahir leur appartement, comme s’il en pleuvait ! D’abord intrigués, puis paniqués par cet argent tombé du ciel, ils se retrouvent rapidement confrontés à leurs divergences de comportements et à leurs frustrations enfouies. Quand un voisin paranoïaque et armé, qui prétend avoir été volé, frappe à leur porte,
Pierre et Laurence basculent dans la folie…
« Royale Légende » c’est l’Histoire vraie d’une correspondance qui n’a jamais existé entre Marie Antoinette, reine grave et frivole et le Chevalier d’Eon aussi redoutable qu’excentrique. Vingt ans d’une amitié fidèle, en quelques lettres, depuis les premiers pas de « l’autrichienne » sur le sol français jusqu’à ses derniers pas sur l’échafaud.
« Royale Légende » est un regard décalé sur un monde qui s’écroule, une divagation pétillante sur l’Histoire, la rencontre de deux témoins perdus dans un costume qui ne leur va pas. La découverte de deux êtres humains dans leur intimité, leur complexité, et le récit déchirant de leur déchéance
« Avec Faux départ, Jean-Marie Chevret nous livre une vraie fausse comédie, en ce sens que, sous ses dehors de divertissement léger, la pièce aborde des sujets sensibles : le passage de la vie active à la vie de retraité, jusqu’où peut-on se sacrifier par amour ?
Jean rêve d’une retraite paisible dans leur maison secondaire qu’il retape en résidence principale. Odile, parisienne dans l’âme qui lui a sacrifié sa carrière, redoute cette vie de recluse qu’il lui fait miroiter. Marie-Claire, sœur de Jean, leur présente Diane à la recherche un meublé. A son contact, Odile aspirera à reprendre sa vie où elle l’avait laissée. Le couple y survivra-t-il ?
C’est une comédie légère et absurde mais qui aborde aussi la violence faite aux femmes. Elle présente 3 portraits de femmes très caricaturales : une veuve autoritaire, une dévote amoureuse et une idiote criminelle.
1959 : Trois anciens combattants de la Grande Guerre se retrouvent chaque jour sur la petite terrasse de l’hospice. Afin de tromper leur ennui, ils échafaudent un plan pour s’évader et rejoindre les peupliers qui se balancent au loin avec le vent. Mais les obstacles sont nombreux, et nos trois compères ne sont pas au meilleur de leur forme…
Une bourrasque de rires portée par des personnages forts, imprégnés d’humanité, auxquels l’on s’attache malgré leur caractère irascible, insouciant ou névrosé.
L’auteur, Gérald Sibleyras, nous fait découvrir avec humour et tendresse qu’au crépuscule de notre vie nous rêverons toujours à des voyages extraordinaires, à des amours impossibles.
Il nous donne l’espoir que, pour nous tous un jour, le vent soufflera dans les peupliers.
Dans une maison de retraite en Suisse où elle s’est retirée, Eva une ancienne chercheuse en physique moléculaire s’entraine à mourir aidée en cela par Andrée sa voisine de couloir.
C’est alors que surgit Michèle, une jeune journaliste qui enquête sur les effets secondaires d’un médicament produit par le laboratoire Lexo et sur lequel Eva a construit sa carrière, elle va bouleverser les plans funèbres des deux dames ….
Un homme est peu à peu persuadé qu’un être invisible vit près de lui et se nourrit de sa vie pendant son sommeil. Est-il victime d’hallucinations, devient-il fou, ou bien est-il la première victime d’un être surnaturel ?
À travers son journal intime, nous rencontrons cet homme qui paraît sain d’esprit, découvrons les différents phénomènes auxquels il est confronté, suspendus que nous sommes pendant plus d’une heure à son destin, jusqu’à en découvrir l’issue…
La Nonna est une grand-mère centenaire, envahissante, vorace et insatiable, vivant avec sa famille d’émigrants italiens dans un quartier populaire de Buenos Aires. La langue qu’elle parle n’est qu’un sabir centré sur la nourriture. Les membres de sa famille triment pour la nourrir et elle les conduit inexorablement à la ruine. Tous rivalisent alors d’imagination pour se « débarrasser » de cette ogresse.
Dans les années 70, sous la dictature, à l’heure où le théâtre est sous haute surveillance, Roberto Cossa contourne la censure en installant ses personnages dans des situations qui mêlent réalisme, comique, et démesure.
On est en plein drame et pourtant, on rit du début à la fin de cette fable grotesque.
Une salle d’attente. Lui est déjà là. Elle arrive. Quelqu’un doit venir les chercher. Ils ont rendez-vous. Après 5 ans de silence, ils se retrouvent là. Dans cet instant. Là où tout s’est arrêté un soir de réveillon. Il y a 5 ans. Certains diraient : « un coup bizarre du destin », d’autres… « n’y ont pas vraiment réfléchi ».
Peut-être est-il temps maintenant. Il le faut.
2014 LA RUE ; Territoire sauvage plus dangereux de jour en jour, et dans le monde entier, la rue s’organise en quelques lois sévères sans discours. Ici pas de politique, pas de langue de bois, pas de religion, pa de sentiments. Violence ou pas, les groupes qui se forment et se déforment, suivent la règle unique de la survie.
En 1954, Fellini tourne L1A STRADAZ et provoque les réactions des professionnels du cinéma en détournant le courant du néoréalisme. Magnifiquement, il introduit le regard sur la femme et sa condition en Italie, et nous laisse un film sur l’amour et l’humanisme.
Aujourd’hui, une femme raconte l’histoire de Gelsomina et Zampano. Une femme d’aujourd’hui qui tente de redonner aux mots et aux silences des personnages, une concordance poétique, sociale et humaine. La rue de 1954 et celle de 2013 s’entrechoquent. Au-delà, du cinéma.
«Ne jamais conclure d’affaires honnêtes» et «ne jamais rendre l’argent à leur clients» tels sont les deux principes qui font l’honneur de la dynastie Frank. Cette dernière règne depuis des années sur le petit monde des banques privées suisses. Mais les affaires tournent mal, et à trop puiser dans les caisses de la banque, ils devront redoubler d’ingéniosité pour ne pas perdre leur place si chèrement acquise.
Friedrich Dürrenmatt nous livre ici une comédie/opéra grinçante où les personnages font de leur mieux pour survivre au monde impitoyable des affaires
Syd et Moe, deux hommes, des naufragés de la société, vivent un « concubinage » fait, de disputes,, de joie et de douleur. Entre émoi et coup de gueule, ils distillent un humour noir où se mêlent angoisse et peur du quotidien. L’espoir qui leur reste semble aussi troué que leurs pauvres frusques… mais ils continuent à vivre.
Louis XIII n’honore plus sa femme, la prude et insatisfaite Anne d’Autriche.
Sa mère, l’intrigante et passionnée Marie de Médicis, veut en profiter pour le faire abdiquer en faveur du jeune frère du roi et s’en confie à Richelieu.
Mais, fourbe et manipulateur, le cardinal, qui soutient Louis XIII, pousse la jeune reine dans les bras du séduisant Duc de Buckingham afin que le roi puisse la répudier pour adultère.
De manigances en quiproquos, la croix du Cardinal sera l’enjeu d’un pari ; les ferrets de la reine serviront d’offrande et voyageront de main en main ; par erreur la chambre du roi sera plus qu’entrouverte ; et Anne d’Autriche recevra … dans son lit.
D’Artagnan, appelé à l’aide par la reine-mère, sauve la situation après une journée… torride.