Prix public
Soeurs de Gérard Levoyer
I Have a dream
Prix jeune
Porte de Montreuil de Léa Fazer
Théâtre déparaillé
Prix coup de coeur
Le Refuge de James Saunders
Coté cours-coté jardin
Prix ville d’Annecy
L’amour dans une usine de poissons d’Israël Horovitz
Les baladins de Marly
Prix Camille Mugnier
Porte de Montreuil de Léa Fazer
Théâtre déparaillé
Merci à tous les participants à ce 9ème festival de théâtre amateur des Escholiers.
Vous pouvez télécharger le programme détaillé du 9ème festival des Escholiers.
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Quand elle était encore presque une enfant, une très jeune fille qui avait beaucoup d’imagination avait connu un très grand malheur, un malheur qui heureusement n’arrive que très rarement aux enfants. Un jour, la mère de cette très jeune fille était tombée très malade, atteinte d’une maladie mortelle.
Dans l’histoire que Joël Pommerat et nous allons vous raconter, les mots ont failli avoir des conséquences catastrophiques sur la vie de Sandra. Les mots sont très utiles, mais ils peuvent aussi être très dangereux, surtout si on les comprend de travers. Ce qui est certain, c’est que cette histoire n’aurait pas été la même si la très jeune fille avait entendu parfaitement ce que sa mère lui avait dit. Mais vous le verrez, pour les histoires, les erreurs ne sont pas toujours inintéressantes…
En se réappropriant l’histoire de Cendrillon, Joël Pommerat reprend l’idée chère à Borges qu’on n’écrit pas à partir de rien, que tout, peut-être, a déjà été écrit. Il ne nous reste qu’à conter, conter encore…
Angeline Binocla et Pilou Rotondo se préparent à devenir parents, entre excitation et tourments. En particulier quand la voisine, Berthe la Folle, s’introduit dans la chambre parentale avec Günther, son gros rhinocéros allemand qui fait peur à tout le monde. Pendant ce temps, Bouli, en boule dans le ventre de Mama Binocla, se pose déjà tout un tas de questions sur ce qui l’attend à l’extérieur. Bouli observe sa mère, il la voit faire du dedans. Il voit ce qu’elle voit, entend ce qu’elle entend, sent ce qu’elle aime. Et si avant la vie, il y avait déjà quelque chose ?
Gilles est victime d’un mystérieux accident. Amnésique, étranger à lui-même, il revient chez lui auprès de Lisa, sa femme depuis 15 ans.
Qui est-il ? Qui est Lisa ? Comment vivait leur couple ?
A partir de ce qu’elle lui raconte, il tente de recomposer son existence. Mais si Lisa mentait ?
Un suspens étonnant sur le couple à la recherche de la vérité… Un texte finement ciselé, mêlant mystère, intrigue, humour et philosophie, des personnages complexes et riants de vérité et d’amour.
Ici, à Gloucester, on se connaît tous, on va à l’école ensemble, on vit ensemble et on bosse à la North Shore Fish depuis des générations. On travaille le poisson à la chaîne. On découpe, on traite, on congèle, on emballe, on expédie. Seulement, ces derniers temps, les affaires sont franchement en baisse… Entre deux aventures, Sally, notre contremaître, fait ce qu’il peut pour éviter la fermeture. Au beau milieu de ce marasme ambiant, on s’échine à faire tourner la boîte pour faire bouillir la marmite. Aujourd’hui sera un jour décisif : une inspectrice de l’hygiène vient contrôler la chaîne pour faire son rapport. Drague et confidences, coups de gueule et franches rigolades : notre avenir à tous est en train de se jouer. Bienvenue à la North Shore Fish !
Six femmes se retrouvent dans un espace clos, et, inlassablement, comme une punition, épluchent des pommes de terre.
A tour de rôle, elles prennent la parole et se laissent embarquer dans leurs rêves, leurs souvenirs, leurs peurs et leurs espoirs.
A tour de rôle, l’une d’elles est le gardien-serviteur-nourrice-juge qui les surveille, empêche les débordements et les remet à leur place pour reprendre la corvée d’épluchure.
Est-ce le purgatoire, la prison, l’asile ?
L’histoire de la pomme de terre et de son promoteur, Parmentier, n’est ici qu’un prétexte pour Georges Pérec, qui fait écho à un autre de ses textes « Je me souviens ».
Ne pas oublier… Se souvenir…
Cette pièce est une rencontre entre son histoire personnelle et le Grand Histoire. Il nous rappelle que les mots, la mémoire et l’imaginaire permettent de résister et de survivre.
L’enfer Parmentier ?… Plus de logique, plus de raison… mais un fantastique carrousel de la vie.
Créée en 1886, « Tailleur pour Dames » est la cinquième pièce de Feydeau. Elle est surtout sa première grande pièce, qui enchante enfin les critiques. Elle met en scène Moulineaux, un médecin à la vie paisible et doucement bourgeoise. Marié à Yvonne, il caresse l’espoir de séduire l’élégante Suzanne Aubin. Mais c’est sans compter le mari de la belle, une épouse suspicieuse, une belle-mère acariâtre et un vilain gêneur qui s’incruste. Le bon docteur se voit alors emporté dans une aventure parsemée de quiproquos et de mensonges… Un vrai régal !
Qu’ils soient amis, collègues voisins anonymes, peu importe ; le quotidien conduit deux hommes à échanger autour de divers sujets les uns les plus sérieux que les autres, les premiers plus absurdes que les seconds. Toujours en profondeur, dans le souci d’aller jusqu’au bout d’une argumentation sensée, ils abordent entre autres : la question du sens de l’orientation, la théorie cartésienne, le ou les fantasmes sexuels, la recette de la pâte à crêpes…. Parfois en rivalité ou au contraire dans une intime complicité, ces clowns (osons les nommer respectueusement ainsi), nous attendriront ou bien nous agacerons tant ils viennent parfois nous « titiller ». Et si tout cela n’était qu’un jeu d’enfant, une ritournelle populaire ?
Paris 1904, l’été est étouffant ! Madeleine Pelletier a 30 ans, elle est la première femme psychiatre à exercer en France. Ardente militante féministe et libertaire, elle monte l’escalier pour rencontrer Louise Michel. La Louise a 74 ans, elle a connu Victor Hugo, la Commune de Paris, la déportation, la prison. Ensemble elles vont partager leurs idéaux, pour bâtir un monde meilleur.
Chaque nuit, Martin anime une émission de libre antenne sur Radio FM-Air. Il invite les auditeurs à parler et s’exprimer librement. C’est aussi un illusionniste qui interprète, durant la nuit, plusieurs rôles d’animateur, qui se nourrit des histoires de ses auditeurs.
Seb est un être sombre. Il se réveille la nuit et nourrit sa haine des hommes à l’écoute des émissions de Martin, dont l’idéalisme et la naïveté éveille en lui un désir de destruction.
Nicolas est un jeune auditeur assidu de Radio FM-Air. Cette nuit, c’est son anniversaire. Pour le fêter, et pour rompre sa solitude, il va envahir les émissions de Radio FM-Air.
Poussé par Martin, l’animateur, et dans le confort du dialogue radiophonique, Nicolas ouvre les portes de son intimité et de ses fantasmes. Il en oublie qu’il devient malgré lui une proie pour d’autres auditeurs.
Aussi immature que fauché, Mathias Gold arrive à Paris de New York avec l’intention de refaire sa vie en vendant un appartement dont il a récemment hérité. Mauvaise surprise, il découvre que son père lui a légué l’appartement occupé en viager avec des locataires permanentes : Mathilde, octogénaire rusée et imposante, et Chloé, sa fille impétueuse. La cohabitation ne sera pas de tout repos. Mystères et histoires seront dévoilés et ces trois personnes apprendront à quel point les vies peuvent changer radicalement en une courte semaine, quand les évènements du passé reviennent hanter le présent. Un drame à la fois comique, poignant et touchant.
Un pays imaginaire, une reine folle, un fou pas si fou, une princesse nymphomane, un ministre sans scrupule, un cheval de bois, Chatterton le chat, un passage secret dérobé, un haut-parleur, le printemps, un cocktail de fous dans un monde de fous.
Ce pays est dirigé par une vieille reine infanticide, manipulatrice qui règne sans partage sur un peuple soumis.
Ce printemps est-il porteur d’espoir, La reine sent venir la fin de sa vie. Qui va lui succéder ? La princesse élevée loin des réalités du monde ? Le ministre ne reculant devant aucune sale besogne ? Le fou qui semble nourrir quelques ambitions ?
Et le peuple, spectateur de ceux qui le gouvernent, saura-t-il réagir et changer le destin ?
A la fois burlesque et touchant, Tronches de vie expose une galerie de portraits de clowns urbains hors-norme. Un quotidien atypique et surprenant mêlant des sentiments extrêmes aux personnages poignants et cruels, qui parfois frôlent l’absurde !
La pièce est construite d’après un travail d’improvisations théâtrales et de recherches de personnages clownesques. Chaque comédien a façonné une identité propre à son clown, le tout dans un univers à la fois singulier et intemporel guidé par la vision professionnelle du metteur en scène : Florent PELAYO.
L’objectif de cette création est de mettre en avant les liens intergénérationnels qui soudent les membres d’une même famille.
Une naissance qui résulte d’un désir commun de mêler habilement la dérision d’une société à la recherche du bonheur avec un humour qui ne laisse pas indifférent.
Annette revient assister aux dernières secondes de vie de sa mère et retrouver, par la même occasion, Pauline, sa sœur qu’elle n’a jamais revue depuis son départ de la maison bien des années auparavant.
Difficile de renouer un dialogue dans ces conditions. Difficile d’étouffer le passé, les rancœurs, les jalousies ; d’accepter les différences, d’éviter les jugements, la morale, de vivre un deuil quand il y a de la souffrance enfouie. En quelques petits jours partagés dans la vieille demeure de province, Annette et Pauline vont se réapprendre, se redécouvrir, renouer des liens si fortement dénoués, se regarder, s’apaiser.
Pour cette pièce de Serge Valletti, auteur contemporain, la Troupe Aubagnaise a mis les petits décors dans les grands et libère pour les besoins du fou rire un bestiaire déchaîné de crabes, d’ânes, de langoustes bifrontales, de caniches …et bien sûr de guêpes.
C’est antique et c’est contemporain. C’est Aristophane avec l’accent de Marseille. C’est truculent, déjanté, grinçant, loufoque.
« Le refuge » Harold, chroniqueur humoristique, a vendu sa maison de Londres et il habite maintenant dans un cottage isolé du Pays de Galles où il vit avec sa fille Debbie.
Débarque Hannah, la fille de ses meilleurs amis morts dans un accident d’avion, de retour d’une longue année d’errance en Inde où quelque part par là. Elle vient troubler la quiétude d’Harold
Un jeune homme, Jeff, arrive dans ce qui paraît bien être le paradis, mais personne ne semble attendre sa venue. Il y est accueilli par un Saint-Pierre bougon mais brave homme, une Marie pétulante mais néanmoins très influente, un Dieu sympathique quoiqu’un tantinet débordé, et …Angélique, sublime inconnu de nos catéchismes…
Mais les fichiers célestes laissent à désirer et Saint-Pierre ne parvient pas à identifier ce nouveau-mort dont la mémoire est aussi vide que la valise qui est montée tout droit avec lui. Cette amnésie va paradoxalement se transformer en prétexte existentiel. Les questions fuseront de toute part pour Jeff, comme Saint-Pierre, Marie, Dieu et Angélique
9 h 30
Débat animé par Etienne Perruchon
« La musique de scène, la musique pour le théâtre, le théâtre musical »
11 h 00
Remise de prix
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En 2008, à l’occasion du 80ème anniversaire, les Escholiers créent le 1er festival de théâtre amateur d’Annecy.
Suite au succès remporté, la ville d’Annecy a encouragé l’association à renouveler cette manifestation.
Le festival a lieu toutes des années, pendant 5 jours à l’occasion du week-end de l’Ascension.
# Réunir des troupes amateurs de toute la France et de l’étranger.
# Leur permettre de se découvrir, de partager et d’échanger pendant 5 jours (repas en commun, même lieu d’hébergement, accessibilité à toutes les pièces, débat animé par le parrain).
# Proposer au public un éventail de tout genre : classique, contemporain, comédie, drame, comédie musicale, vaudeville, théâtre de l’absurde…
# Offrir des tarifs attractifs et dégressifs
# Créer un évènement majeur autour du théâtre.
Au cours de ces sept années, le festival n’a cessé d’évoluer. Ainsi, le nombre de représentations est passé de 10 à 15. Sa notoriété à travers la France et l’Europe a également progressé ainsi que le nombre de postulants.
Le festival s’est aussi enrichi d’animation dans la ville d’Annecy : défilé de groupes musicaux, spectacle d’impro, représentation dans un bar, librairie.
Le travail avec des jeunes est également apparu important:
# Représentation par une troupe de lycéens
# Représentations par des troupes d’adolescents
# Spectacles d’ouverture par la troupe des « Petits Escholiers »
# Séances scolaires
Enfin, depuis 2014, la troupe des Petits Escholiers, âgés de 10 à 16 ans a intégré le groupe des bénévoles et participent activement au festival (accueil des troupes, billetterie, restauration….).
Déjà plusieurs idées ont émergé et sont en cours de développement pour cette année et les années suivantes :
# Proposer une représentation en théâtro-description (malvoyants)
# Sollicitation auprès de la Fédération de Théâtre Amateur pour que le festival devienne « festival national »
# Trouver un lieu convivial pour que spectateurs et comédiens se retrouvent et échangent autour d’un verre
Les inscriptions pour le 9ème festival des Escholiers sont closes.
Crédits photo (c) Yannick Perrin
Vous pouvez ici télécharger l’ensemble des photos officielles du festival. (si vous souhaitez une meilleure définition : nous consulter).